Après 2 journées… les premiers enseignements

top scorer
top scorer

Il est tôt, très tôt, trop tôt peut-être, pour tirer de quelconques enseignements définitifs sur le championnat de proA. Néanmoins, il est coutume de dire que deux journées suffisent pour entrevoir les premières tendances sur la saison en cours. Sans prétention aucune, voici donc pêle-mêle les premières observations marquantes.

La proA marche sur la tête

Le grandissime favori (ASVEL) 2 fois au tapis et bon dernier du championnat. Un promu (Paris), un club aux portes de la relégation ces dernières années (Dijon) et un autre en difficulté lors de la présaison (Cholet) en tête de la proA. Le petit poucet Poitiers qui gagne à Nancy. C’est quoi ce championnat ?!

Les « petits » ne sont pas si petits

Poitiers a frappé lourdement pour ses premiers pas en proA. Le Havre dévoile peu à peu son vrai potentiel, loin d’être aussi inquiétant qu’on pouvait le penser à l’origine. On sentait Paris capable de semer le trouble et on en a désormais la confirmation. Vichy fait du Vichy. Seul Rouen paraît aujourd’hui en marge avec un démarrage très préoccupant.

Les tops individuels du championnat

Sean Marshall a ranimé l’âme de Skeeter Henry à Dijon (24 pts de moyenne et une envie débordante). Hyères-Toulon s’est trouvé le digne successeur d’Austin Nichols en la personne de Derrick Obasohan (34 pts de moyenne pour 33 d’évaluation !). Ralph Mims poursuit la tradition des arrières de talent à Roanne (et a déjà déboité quelques genoux avec ses cross dévastateurs). Dans un autre style, Pierre Pierce détrône Ricardo Greer dans la catégorie des touche-à-tout (17 pts, 8 rbs et 7 pds en moyenne). Dounia Issa a déjà réussi à prendre 19 rebonds sur un match et tourne à 27 d’évaluation. On le savait, on l’attendait, et pourtant pour son premier match Jérôme Tillman a déjà dévasté la raquette gravelinoise (mais il a trouvé à qui parler avec un JK Edwards au top de sa forme). On le savait, on l’attendait aussi, mais Paris a bel et bien trouvé son scoreur né en la personne du Portoricain Vassallo. Enfin, la doublette arrière du Havre (Miller-Taylor) fait déjà des étincelles.

Les flops individuels

On commence bien sûr avec la top déception, Curtis Borchardt. L’aspirateur à rebonds ne s’est pas encore réellement mis en marche et ne justifie pour l’instant pas son salaire. Sous le même maillot, on attend également beaucoup plus de Bobby Dixon, génial par séquence mais invisible la plupart du temps. Mettons ça sur le compte d’une préparation troublée par l’absence de Collet. A Nancy, Marcus Slaughter est juste transparent (Akingbala a déjà marqué son territoire). Il revient de blessure mais Kevin Houston est à la ramasse complet. S’il n’élève pas son niveau, Rouen ne fera pas de vieux os en proA. A Poitiers, on attendait un Pape Badiane à réaction pour se refaire la cerise. Sans être calamiteux, c’est pas encore ça. De même, Daniel Horton dévisse sévère sur la rade toulonnaise (22% aux shoots et seulement 3 d’évaluation) mais tant que Obasohan enquillera à côté, on n’y prêtera pas trop attention. Enfin, petite mention à Errick Craven, qui ne s’attendait peut-être pas à devoir repartir de zéro pour gagner sa place à Dijon. Difficile d’en faire une déception au vu de son faible temps de jeu, mais eu égard à son statut de MVP de proB, beaucoup en attendaient certainement autre chose…

Loin d’être exhaustif (et certainement critiquable), ce petit état des lieux se veut un tour d’horizon des premières tendances de la saison vu par le prisme Massive dEUS. Ce n’est que partie remise…

About The Author

Related posts

2 commentaires

Les commentaires sont clos.