Et une rouste de plus !

Un ballon qui rentre dans un panier : voilà ce qu'on a de plus en plus de mal à voir à la JDA...
Un ballon qui rentre dans un panier : voilà ce qu'on a de plus en plus de mal à voir à la JDA...

Décidément, il devient de plus en plus difficile d’écrire un article toutes les semaines sur le résultat du samedi. L’amère sensation d’avoir à rédiger sans cesse le même récit devient un tantinet lassant. Enfin, toujours est-il que le sursaut contre Vichy la semaine dernière n’était qu’un feu de paille. On espérait au moins avoir quelque chose à raconter contre Roanne mais ce qu’on pressentait est arrivé : une énorme claque dès le début du match et un écart final délirant (105-61).

Roanne est une arme de destruction massive pour une équipe comme Dijon. En clair, une équipe ultra-offensive, talentueuse, athlétique et body-buildée. Tout ce contre quoi la JDA ne peut pas lutter avec une défense qui se cherche, un collectif brouillon et une raquette décimée. Le carnage était donc plus que prévisible. Il y avait limite préméditation.

En tout cas au final, cela donne six joueurs de la Loire au delà des 15 d’évaluation, avec en chefs de file l’inconstant mais génial Ralph Mims (27 points et 5 interceptions) et le pivot tanké ultime Uche Nsonwu-Amadi (19 points, 9 rebonds et 3 passes).

Côté Dijonnais, Marshall a été bien seul à alimenter la marque (22 points et 5 rebonds mais seulement 11 d’évaluation). Milosevic a fait du Milosevic (12 points, 9 rebonds… et 5 balles perdues), et les jeunes M’Baye et Monclar ont au moins essayé un peu. Pour sa part, Bradley (qui ne sait plus où donner de la tête depuis plusieurs mois puisqu’on doit lui annoncer son départ à peu près toutes les 24 heures) a cette fois lâché l’affaire (0 points et -5 d’évaluation) et on ne saurait trop lui en tenir rigueur. Trois mois qu’il essaie de jouer tant bien que mal avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, ça commence à faire long pour ce jeune joueur.

Ce match à Roanne n’était de toute façon pas dans les tablettes du staff dijonnais même si la manière inquiète davantage que le score. Même Jean-Denys Choulet y est allé de son couplet contre les dirigeants dijonnais (qui sont vraiment la risée du basket français) et on ne saurait lui donner tort.

Quoi qu’il en soit, cette rencontre était juste ingagnable tout comme le sera la prochaine à Orléans si les hommes du Loiret n’abordent pas la rencontre avec un excès de suffisance. Par contre, contre Strasbourg dans deux semaines, on parlera un autre langage…

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