« Da Wolf » vient planter ses griffes à Dijon !

Jérémy Leloup au smash
Jérémy Leloup au smash

C’est une nouvelle assez réjouissante qui vient de tomber : Jérémy Leloup vient de s’engager avec la JDA Dijon. Une décision étonnante pour un garçon qui avait pleinement sa place (et son avenir) en proA mais qui montre sa soif de défi.

Jean-Louis Borg est un commercial bigrement convaincant. Après Melody, le neo-coach dijonnais a réussi à attirer un autre JFL qui paraissait pourtant entièrement destiné à la proA, Jérémy Leloup. Et le discours a dû être sacrément motivant puisque le jeune français a été moins séduit pas le projet qui l’attendait au Mans que par le projet dijonnais. Une vraie nouveauté dans la capitale des Ducs…

« Da Wolf », comme aime à l’appeler Jacques Monclar, vient donc se positionner à Dijon sur le poste d’ailier avec une aisance à pouvoir migrer vers un jeu de poste 4 fuyant et même vers celui d’arrière au besoin.

Au départ promis à un Nord-Américain, il semble bien que ce poste d’ailier restera propriété de « Jay » Leloup toute la saison, le jeune talent de 23 ans (pour 2.02m) ayant démontré à Vichy qu’il avait les épaules pour tenir le poste de titulaire (9 pts et 3 rbs de moyenne en proA), avec surtout une propension à coller quelques cartons et à poser de sérieux problèmes par son talent et sa polyvalence. Offrir dès lors une quinzaine de points de moyenne à l’escouade dijonnaise en proB ne paraît pas en dehors de ses capacités.

Vers un recrutement de seulement 2 Américains ?

Avec Melody, Leloup et Monclar comme principaux arroseurs sur les postes extérieurs, il semble donc que l’on s’oriente vers une doublette américaine dans la raquette en plus du meneur, … ou plus fou encore vers une équipe à seulement 2 US (le meneur et Bing), laissant une marge de manœuvre en cours de saison pour recruter un 3e non-JFL si besoin.

Avec la nouvelle règle, il n’y aura désormais plus que 3 étrangers sur le parquet au maximum et bon nombre de coaches ont bien compris la primordialité de la qualité des Français. De là à dire que le parcours d’une équipe dépendra plus de son « supporting cast » français que des stars étrangères ? Il n’y a qu’un pas que je suis sur le point de franchir. En tout cas, Jean-Louis Borg semble avoir pris ce parti…

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