La JDA dérape un peu plus encore…

Tout dérape à la JDA
Tout dérape à la JDA

On aimerait bien vous parler de choses positives, essayer d’être optimistes, parce que nos news ressemblent de plus en plus à une chronique funéraire, mais là vraiment, on cherche… et on ne trouve pas. A l’heure actuelle, la JDA ne fait qu’une chose : se donner en spectacle et malheureusement pas dans le bon sens du terme. La Jeanne d’aujourd’hui, c’est un amoncellement de dérapages tant sur le terrain qu’en dehors. Alors on en parle…

La presse en a largement fait écho, le premier match de l’année est souvent source de surprises. Le résultat de changements durant la trêve de Noël ou tout simplement d’une pause physique et morale bien (ou mal) venue. Et effectivement, la presse ne s’est pas trompée, des surprises, il y en eut ce week-end… mais pas à Dijon où la JDA s’enfonce un peu plus encore face à Nancy qui ne joue pas dans la même catégorie (74-95).

Tout sauf une surprise sur le plan sportif où, d’une équipe tout feu tout flamme où l’on sentait le danger pouvoir venir de partout, on est passé en deux mois à une équipe ô combien prévisible où seul Damir Krupalija semble encore être une menace crédible, parfois secondé par un coéquipier tel Bradford samedi. Pour le reste, c’est le néant.

Le dérapage parait sans fin tant la planche est savonnée et pentue. Mais le dérapage n’est pas que sur le terrain, histoire d’en rajouter un peu plus au tragi-comique de la situation. Comme si cela ne suffisait pas.

Du dérapage sportif – triste – au dérapage verbal – lamentable

Après la mise en lumière des méthodes particulières de notre président, c’est cette fois un autre membre éminent du cercle poltico-basketballistique dijonnais qui se met en évidence en menaçant des supporters de poursuites suite à l’affichage d’une banderole somme toute plutôt soft.

Eh oui, chers Dijonnais, à la JDA, vous avez le droit de brandir des banderoles pour manifester votre soutien mais pas votre mécontentement, sans quoi on vous menace de vous traîner devant un tribunal et de vous interdire de Palais de Sports (qui soit dit en passant est un lieu public qui n’appartient en rien à la JDA) ! Vous avez dit démocratie ?

Bienvenue dans le monde merveilleux de la JDA, un monde de requins aux intérêts multiples (d’ailleurs où se trouve celui du club dans tout ça), qui n’a que faire de ses fans, de la satisfaction de sa clientèle, du moment que le club puisse leur rapporter des affaires économiques ou un réseau politique.

Si la connexion entre économie, politique et sportif a toujours existé (et est d’ailleurs nécessaire, il ne faut pas s’en cacher), elle s’exprime à outrance à la JDA. Où est passée l’innocence et l’esprit familial qui caractérise des clubs comme Poitiers, Bourg en Bresse ou d’autres ? Où est passée la cohérence sportive dans les décisions et les actes, qui ne paraissent finalement guidés que par des considérations politiques ou par des pressions économiques (comprenez pression des sponsors) ?

Mieux vaut flatter le réseau professionnel, riche en affaires, que les vils spectateurs

Rappelons à ce titre que les sponsors ne sont pas les seuls à constituer une ligne du budget de la JDA… le public en est une autre de ligne dans le compte d’exploitation. Or je ne crois pas que les dirigeants dijonnais menacent d’envoyer leurs sponsors devant les tribunaux parce que ces derniers sont mécontents de la situation. Pourquoi se le permettent-ils avec les fans qui ne sont pas moins légitimes qu’un sponsor ? Mystère des jeux de pouvoir…

Le marasme actuel est de la responsabilité de tous : autant les joueurs et le staff technique que les dirigeants. Il ne s’agit pas de le nier. Mais les dirigeants sont depuis des années en train de dégoutter les supporters et le public en général qui se reconnaissent de moins en moins dans ce club et ses méthodes.

Il ne s’agit pas de dire que tout est facile. Les responsabilités d’un club professionnel sont importantes et délicates. Mais il s’agit simplement de rappeler que le respect ça existe. Le respect des joueurs, des entraîneurs, des sponsors, des collectivités publiques, mais aussi des spectateurs. Là on parle juste d’humilité, et l’humilité ça consiste certes à prendre les louanges quand elles viennent (avec simplicité toutefois), mais aussi à accepter la remise en cause quand on vous signifie un mécontentement, plutôt que de menacer tout ce qui bouge (joueurs, entraîneurs, supporters).

Ce club nous habitue décidément à de bien étranges manières. Et vu que chaque semaine nous réserve désormais son lot d’anecdotes croustillantes, je vous donne donc rendez-vous donc la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Dallas la JDA Dijon. Pour l’instant on rigole bien devant le pathétique de ces comportements, mais là on commence à rire jaune, et je crois que dans quelques temps on ne rigolera plus…

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1 commentaire

  1. Jupiter

    Une bête blessée peut-être dangereuse, sporadiquement, mais sa lente agonie n’en est pas moins inexorable.
    Cette intervention est la révélation du mal profond qui ronge ce club, que certains se sont appropriés. Ceux-là même qui oublient que quand on est un personnage public, on est tenu à rester flegmatique en toute circonstance.
    La démocratie est aujourd’hui facilement bafouée dans ce pays, amis l’exemple ne vient-il pas d’en haut ?

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