Le match de la dernière chance ?

Dessarzin : un coach en sursis ?
Dessarzin : un coach en sursis ?

S’il subsistait encore quelque espoir de se relancer face à une formation orléannaise en grande difficulté depuis le début de la saison, les rêves dijonnais furent vite anéantis par les troupes de Philippe Hervé à tel point qu’il n’y eu même pas de match (61-79). Autant dire que le match qui s’annonce à Strasbourg sent la poudre et il ne fait guère de doute que quelqu’un est assis sur le baril aujourd’hui… mais qui ?

Entre deux équipes malades dimanche dernier, celle qui possédait sans doute la meilleure assise collective, mais peut-être aussi le groupe le plus sain, l’a emporté haut la main. Car oui, aujourd’hui, la question de l’ambiance interne dans ce groupe dijonnais se pose légitimement. Se faire humilier par une équipe de N2 ne relève plus de toute façon d’un problème purement sportif.

Entre des joueurs qui semblent lâcher leur entraîneur, les rumeurs concernant le manque de professionnalisme de certains éléments, le malaise exprimé par certains de nos cadres et un coach qui remet en cause ses hommes… c’est peu dire qu’il y a un malaise.

Errick Craven a déjà fait ses valises pour se libérer d’un poids. Un moindre mal pour Dijon pour qui l’apport de Craven se faisait quantité négligeable mais aussi pour ce joueur vraisemblablement utilisé à contre-sens.

Mais il ne fait guère de doute que Michel Renault, d’ordinaire si impulsif, ne tardera pas à ôter le sparadrap qu’il s’était lui-même collé sur la bouche, pour dire ce qu’il pense de cette situation. Et si défaite il y a à Strasbourg, qui plus est sans la manière, quelqu’un va morfler, c’est sûr ! Mais qui ?

Randoald Dessarzin est en première ligne, c’est évident. Depuis le temps que ça lui démange le bout du doigt, il n’en faudra pas beaucoup plus au président pour presser le bouton rouge. Pour ce qui concerne les joueurs, Marshall, bien que dans le trou actuellement, semble intouchable de par son statut, son caractère et sa motivation. On ne peut pas en dire autant de Bradley qui, après un départ en boulet de canon, va finir par reculer à force de baisser de pied. Fazekas quant à lui est une énigme. Adulé par certains, descendu par d’autres, il ne semble pas faire l’unanimité auprès du staff. Enfin, le 4e larron US, Bradford, n’apparaît pas remis en cause pour l’instant malgré des statistiques parfois faiblardes au rebond notamment. Pour tous les autres, ils semblent protégés par leur statut de Français/Bosman en raison des quotas imposés par la ligue.

Mais on l’aura bien compris, le baril de poudre est rempli à ras bord et quelqu’un voyagera jusqu’en Alsace assis dessus.
Espérons que le malheureux élu ne serve pas tout de suite de chair à canon saucisse…………. de Strasbourg.

About The Author

Related posts

1 commentaire

Les commentaires sont clos.