Sur le parking ou devant l’entrée ?

L’excitation monte en moi. J’ai très envie de le faire. Très envie d’honorer la personne comme il se doit. Je vais m’abandonner à elle. Je vais tout lui donner et notamment mon amour le plus sincère. Mais j’hésite encore sur le lieu où on doit le faire : sur le parking ou devant l’entrée ?

Ouh la ! Je vous vois venir bande de pervers. Je ne suis pas en train de déterminer si je vais m’abandonner aux plaisirs charnels devant tout le monde ou dans l’intimité de la banquette arrière de ma Simca 1000. Non, je réfléchis juste à l’endroit où doit être érigée la statue de Jean-Louis Borg.

Parce qu’avouez qu’il mérite bien une statue ! Trois ans passés à Dijon, une montée directe en proA, une deuxième saison à flirter avec les playoffs et une troisième saison de la consécration avec une 7e place synonyme de qualification en playoffs le tout avec un effectif digne de la proB et une masse salariale à la limite du supportable.

« Transcendator »

Y-a-t’il déjà eu un coach à Dijon qui ait su à ce point transcender ses effectifs, leur faire produire 150 % de leur valeur réelle ? Aussi loin que ma mémoire me porte, je ne suis pas sûr…

On lui donnerait une orange à presser, qu’il réussirait à en tirer plus de jus qu’elle n’en contient réellement. On lui donnerait un pain à faire cuire, qu’il réussirait à le faire gonfler même sans levure. On lui donnerait un effectif limite pour se maintenir en proB qu’il le qualifierait pour les playoffs de proA. On lui donnerait un président de club colérique, dénué de tout sens stratégique et aux résultats très discutables qu’il réussirait à le faire passer pour un homme sage, réfléchi et efficace.
Voilà ce que fait Jean-Louis Borg. Plus fort que McGyver peut-être…

Alors pour ça, il mérite bien sa statue.
J’ai commencé à préparer la maquette : alors sur le parking du Palais des Sports ou devant l’entrée ?

Borg2

About The Author

Related posts