Un grand type intelligent…

Blog Ali Traoré Basket Session photo Laroche/BasketSession
Ali "Mandrake" Traoré

Pas facile d’être un grand type intelligent avec tous ces petits cons qui vous volent dans les plumes… Surtout quand on est un poète sensible aux caresses, aux bisous et aux attentions de ses petits amis.

Ali Traoré rencontre souvent ces situations où la vie s’acharne avec constance sur votre tronche. Il le dit mieux que moi sur son blog — qui est à la littérature ce que la rue Jean-Jacques est à la ruelle de charme, ce que Sherifa Luna est à la chanson ou à ce que Valérie Damidot est à la décoration de goût.

Donc, notre ami Ali le dit sur son blog, avec cette cassure dans la voix qui trahit le grand romantique s’oubliant douloureusement dans la moiteur du soir (dans la voix, j’exégèse un poil, puisque par nature un blog est écrit, mais on aura tous compris la douleur lancinante qui s’est emparée de notre héros à la rédaction de ces mots) : « on s’est tous quitté les yeux plein de larmes et le cœur lourd ».

Parlait-il de sa rencontre bouillantissime avec son nouvel ami, Sean Marshall, où ni l’un ni l’autre n’ont eu assez de pudeur pour ne pas se frotter la peau tendrement, puis recommencer jusqu’au plaisir indicible des grands soirs dont on garde un souvenir ému et quelques photos ?

Ce qu’on ignorait tous, à ce moment-là de la nuit, c’est que le grand Ali souffrait au plus profond de sa chair tendre. Il souffrait de n’être pas compris : « j’ai bien vu que tout le monde avait la haine, je comprends pas pourquoi, c’est quoi le problème » assène-t-il aux incrédules qui n’avaient pas eu l’intelligence de percevoir que tout le monde avait la haine, c’est quoi le problème. Pour ceux qui n’avaient pas suivi, je rappelle que c’est pas facile d’être un grand type intelligent avec tous ces petits cons…

Donc, parlait-il de sa nouvelle amitié avec un grand shérif tatoué (et néanmoins taquin) lorsqu’il évoquait son cœur lourd ? Nul ne le saura jamais si Ali reste tout aussi mystérieux qu’aujourd’hui et qu’il continue à battre sa coulpe pour garder son secret inviolé : « Mon nom sera marqué du sceau de l’infamie à jamais » avoue-t-il, à bout.

Pendant ce temps, aucune nouvelle de Sam. On aurait pourtant bien besoin de son soutien pour percer à jour cette question existentielle : « je comprends pas pourquoi, c’est quoi le problème ».

Skippy, qui va recommencer.

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