Autant on pouvait s’attendre à voir revenir certains joueurs au bercail, autant s’il y en a bien dont on n’aurait jamais imaginé le retour, c’était bien lui ! Et pourtant, c’est aujourd’hui quasi-officiel : Errick Craven revient dans un club qui ne lui a pas souri pour être le meneur de la JDA en proB.

Après tout, le combo-guard ivorien (nationalité qui ne lui sert plus à rien aujourd’hui… merci Rando) n’est pas parti en mauvais terme avec les dirigeants l’an dernier. Un départ simplement négocié pour un joueur qui avait exprimé son malaise dans le système (sic) prôné par l’ancien bisounours suisse.

De bonnes relations conservées qui lui permettent aujourd’hui de relever à nouveau le challenge après le faux-départ de l’an dernier. Encore une fois, on ne pourra que s’incliner devant les qualités de commercial de Jean-Louis Borg pour parvenir à convaincre un joueur échaudé par son précédent passage à Dijon.

Avec cette dernière pioche, Jean-Louis « Björn » Borg conclut son recrutement en surprenant pas mal de monde. On imaginait tous un pur meneur de très gros calibre et très fort à la distribution (Shawnta Rogers ?) mais l’ex-gourou vichyssois a pris tout le monde de revers en préférant un combo au profil de scoreur mais pas vraiment réputé pour être un maestro à la distribution.

Qu’importe, Borg est resté pile poil sur son crédo, à savoir préférer des joueurs impliqués par le groupe émotionnellement et surtout expérimentés en proB tout en ayant tâté de la proA. Craven en est encore le parfait exemple.

A son passage raté de la saison passée, on préférera mettre en avant le fait que l’Américano-Ivorien était il y a peu le cador de la proB, décrochant en 2009 le titre de MVP de la division sous les couleurs de Clermont (20 pts, 5 rbs et 5 pds de moyenne).

Le duo massacreur de Clermont – Craven/Bing – désormais reconstitué, la proB peut de nouveau trembler… d’autant qu’ils ont cette fois un supporting cast d’une autre qualité qu’à l’époque auvergnate.