Ramel Bradley pour faire oublier Chatfield

Ramel Bradley
Ramel Bradley #1

Toujours dans un souci de dessiner au plus vite les contours de son équipe avant de partir pour la CAN, Randoald Dessarzin a déniché rapidement son futur meneur. Il s’agit du jeune meneur US, Ramel Bradley.

Inconnu jusque là en France, le garçon présente pourtant une carte de visite assez solide… et ce ne sera pas de trop pour assumer la lourde tâche qui lui revient, à savoir remplacer l’une des rares satisfactions de la saison dernière, Eric Chatfield.

Ce New Yorkais pure souche (né le 5 février 1985 dans la grosse pomme) a d’abord évolué en High School (l’équivalent de notre lycée) à Manhattan Park West High School où il tournait lors de son année senior à 20 pts, 8 rbs et 6 pds par match.

Ramel Bradley Jda2010
Ramel Bradley #1

Mais le plus intéressant arrive ensuite puisqu’il se voit offrir une bourse pour la prestigieuse université de Kentucky, très réputée pour son programme basket, et ses coaches de renom.

Après 2 premières saisons où il fait sa place dans la rotation (6 et 8 points de moyenne), il devient l’un des leaders de l’équipes lors de sa 3e et 4e saison avec des statistiques plus que convaincantes dans une université où il côtoie de nombreux joueurs de gros calibre (Rajon Rondo, Chuck Hayes, Kelenna Azubuike, Randolph Morris ou encore Joe Crawford qui sont tous passés par la case NBA).

Ses stats lors de sa 3e année : 13.4 pts, 3.8 pds et 3.7 rbs
Ses stats lors de sa 4e année : 15.9 pts, 3.4 pds et 4.2 rbs

Après un passage par la summer league des Nets de New Jersey, sa carrière professionnelle débute dans le méconnu mais exigeant championnat croate où il côtoie ce qui se fait probablement de mieux en terme de fondamentaux basket (la culture yougoslave).

Ramel Bradley #2
Ramel Bradley #2

Au Cedevita Zagreb (qu’il mène à une honorable 5e place), Bradley tourne à 15,1 pts et 2,4 pds en réalisant au passage 2 cartons offensifs contre Hyères-Toulon en coupe d’Europe.

Dans un même profil « combo guard » que Chatfield, Ramel Bradley constitue pour le moment la plus grosse inconnue du recrutement dijonnais, du fait de sa jeunesse et de son expérience européenne somme toute limitée, mais ses prestations contre le club varois ont démontré qu’il pouvait jouer contre des clubs de proA.

Remarqué à la fois par Dessarzin et Sudre lors de 2 camps différents l’an passé (certainement un gage de qualité) alors qu’il sortait tout juste d’université, la JDA lui avait alors préféré un joueur expérimenté, en la personne d’Eric Chatfield. Depuis son expérience réussie en Croatie, nul doute que les dirigeants dijonnais n’ont plus de craintes à le faire venir…

A noter qu’il est aussi connu sous le nom de « Ra Smooth » dans son autre passion qu’est le rap.

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