Roanne fait sauter la banque

Ceci est un hold-up
Ceci est un hold-up

C’est Noël avant l’heure à Roanne. David Noël bien sûr. Avec un panier à trois point venu du fin fond de l’espace en fin de rencontre, le musculeux ailier américain, qui restait pourtant sur 5 échecs derrière l’arc avant cette tentative, a justifié son statut et remis Roanne sur les talons dijonnais dans la dernière minute… une dernière minute qui, on le sait, n’est jamais le point fort des Bourguignons (défaite 83-85).

Avec ce panier, on présentait tous le hold-up, alors même que la JDA menait encore d’un point. Mais David Noel a inversé le momentum (comme on dit chez l’oncle Sam) et ce match que Dijon ne devait pas perdre repart dans les valises de Jean-Denys Choulet. Une opération regrettable sur le plan comptable mais qui laisse toutefois des motifs d’espoirs.

Après des moments difficiles moralement, Dijon avait perdu pied à Vichy avant de littéralement sombrer en Alsace en prenant à la légère une équipe de N2 pas si faible que certains joueurs l’imaginaient.

Mais hier soir, on a revu une vraie équipe de basket. Bien sûr tout ne fut pas parfait, on peut sortir la boîte à reproches, ruminer une dernière minute une fois de plus fatale, mais on peut aussi se réjouir d’avoir revu un collectif, un peu de défense et une envie de jouer.

La JDA, après une passe difficile est-elle prête à reprendre sa marche en avant ? Les motifs d’y croire ont été entrevus hier mais on ne soigne pas un patient aussi vite. N’oublions pas qu’hier, se présentait au Palais un visiteur adepte du jeu rapide et offensif, le type même d’adversaire qu’affectionnent les Dijonnais. Ne passons pas sous silence non plus la présence de la télévision qui, cela ne fait plus guère de doute, motive un bon paquet de joueurs dijonnais (chez les Américains notamment). Qu’en aurait-il été face à une équipe à vocation défensive et dans un recoin de la France délaissé par les caméras ? A vrai dire, on n’a pas envie de le savoir, préférant se réjouir autant que faire se peut de ce JDA-Roanne imparfait mais positif.

On préférera retenir le réveil de Fazekas, le fait que 5 Dijonnais aient passé la barre des 10 d’évaluation et que des solutions aient été trouvées avec un Marshall pourtant dans le dur. C’est ça la JDA que l’on aime voir, une JDA sans « Marshall dépendance », sans « Bradley dépendance » mais qui s’appuie sur un collectif capable de mettre aussi des M’Baye en valeur mais aussi des Craven, des Fazekas, des Bradford ou des Krupalija. A défaut d’une victoire, on s’en contentera, à condition bien sûr que ce ne soit pas qu’un feu de paille…

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