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JDA 2021 - 2022
 
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JDA 2021 - 2022

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(@rutciv)
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Aujourd'hui anniversaire de notre meneur J. Saibou qui a 32 ans 😂😂😂

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(@jeano21)
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@rutciv qui? Lol

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(@bebert)
Inscription: Il y a 8 ans

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@rutciv 

 

saibou du genou malheureusement...bon anniversaire tour de même et bon rétablissement

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JLou
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 JLou
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(@jlou)
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Inscription: Il y a 6 ans

Il y a un bel article dans le BP aujourd'hui sur la méthode NM. Super intéressant.

Mais je n'arrive pas à le copier, si un de vous y arrive....

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JLou
 JLou
(@jlou)
Inscription: Il y a 6 ans

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Il confesse notamment avoir passé une très mauvaise période en début de saison, quand les problèmes s'accumulaient et que les résultats n'étaient pas bon.

Il explique que quand il y a un clash avec un joueur, comme ce fut le cas avec Abdou, le lendemain ils discutent tranquillement. Il est capable de reconnaitre ses erreurs, il n'a pas de problème d'égo, lui et les joueurs se battent pour le même but.

Il fait aussi l'éloge de David. Un joueur exemplaire, sur et dehors du terrain. Jamais un mot plus haut que l'autre et une grande discipline dans sa préparation.

Il fait aussi l'éloge de Kelly. Un gars comme ça c'est sécurisant pour le coach. Il est très humble. Il concoit que ce n'est pas un shooteur mais qu'il a d'autres qualités. Il cherche à progresser sans cesse et notamment dans ce domaine.

Il a 3 leaders, David, Kadhem et Rashard. Dans les moments clés, ils sont là.

Voilà, un petit résumé de cet article.

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JLou
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 JLou
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(@jlou)
Illustrious Member
Inscription: Il y a 6 ans

Voilà l'article du BP, j'y suis enfin arrivé. Mais ce n'est pas dans celui là qu'il parle de ses difficultés de début de saison.

 
 

Avec ses joueurs, Nenad Markovic a une relation franche. « Parfois, il peut y avoir une discussion musclée, car je ne laisserai jamais les joueurs prendre trop le pouvoir, mais je ne serai jamais un coach qui le lendemain ne veut plus parler au joueur, le punit en ne le faisant pas jouer », affirme-t-il. « Le lendemain, on en discute tranquillement comme ça a pu se passer avec Abdou ( Loum ). Je peux faire des erreurs, mais sur un temps mort, c’est moi qui parle, et personne ne doit me répondre. Si je me trompe, après je le reconnaîtrai, je n’ai pas de problème d’ego, car on se bat tous pour la même chose. »

Et le technicien de préciser. « Certains veulent jouer leur basket, ne pas discuter, ne pas être corrigé, mais ils ne jouent pas dans les équipes comme la nôtre. Je me trompe rarement sur le caractère des joueurs que je fais venir. L’éthique de travail, le caractère, la capacité à recevoir la critique pour progresser, ce sont les points les plus importants pour moi. Peut-être plus que les stats. »

Le néo-Dijonnais peut ainsi s’appuyer sur de nombreux leaders. Dont David Holston et Rashard Kelly.

 

David Holston, « vraiment spécial »

« David ( Holston ) est vraiment spécial. Quand on comprend qu’il a 36 ans, mais toujours la même discipline dans ses routines, à toujours shooter, prendre ses responsabilités quand il le faut, ne jamais dire un mot plus haut que l’autre. C’est comme un joueur qui n’existe plus dans la jeune génération. Un exemple. Il a joué à Karsiyaka et encore aujourd’hui les gens parlent de lui. Quand je suis arrivé comme entraîneur là-bas ( en 2016-2017 ), on avait évoqué la possibilité de le faire revenir, mais son agent nous avait dit qu’il ne quitterait pas la France : ça veut dire beaucoup de choses quand quelqu’un reste six ou sept ans dans le même club, qu’il en est le capitaine. »

Rashard Kelly, dans ses bagages

Cet été, Nenad Markovic est arrivé avec l’intérieur américain Rashard Kelly, qui évoluait sous ses ordres en Turquie. « C’est le premier joueur étranger à me suivre. J’ai beaucoup échangé avec Vincent ( Dumestre, son assistant ), je lui ai dit que j’aimerais vraiment venir avec, pour avoir au moins un joueur que je connaissais. Il avait réalisé une belle saison à Gaziantep, il pouvait en faire de même dans le championnat français qui correspond à ses qualités. Quand au début, il ne jouait pas très bien, toute la lumière était sur lui, c’était normal. J’ai beaucoup discuté avec lui, il a compris qu’il est un très bon exemple de ce dont a besoin un entraîneur comme moi. C’est un joueur qui écoute toujours, veut toujours progresser, et donne tout sur un terrain, avec une intensité jamais démentie. Avoir un gars comme ça dans son équipe, c’est sécurisant pour un entraîneur. Et quand tu en as cinq ou six, tu es vraiment rassuré. Je l’aime vraiment parce qu’il est très humble, il n’essaie pas de tirer la couverture à lui. Quand je l’ai signé en Turquie, les journalistes disaient que c’était la première fois dans sa carrière que Markovic signait un poste 4 qui n’a pas de shoot. J’ai dit : “parfois, on abandonne une chose pour avoir d’autres choses”, et très vite les journalistes ont compris. Dans la ligue française, ceux qui ont un bon shoot à ce poste ne sont pas aussi athlétiques, pas aussi bons au rebond. Pour le budget qu’on a à ce poste, c’est impossible d’avoir un joueur complet. »

L’ailier fort de 26 ans s’est même amélioré dans l’exercice. « Quand il est seul, il a de bons pourcentages, on le voit à l’entraînement. Il prend confiance, il tente sa chance et en a réussi à des moments cruciaux. Cette année, il est à 80 % aux lancers francs. Dans les moments clés, c’est devenu un des leaders avec David ( Holston ) et Khadeen ( Carrington ). »

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JLou
Posts: 14118
 JLou
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(@jlou)
Illustrious Member
Inscription: Il y a 6 ans

Voilà le 2ème :

Il y a un peu plus de 25 ans, Nenad Markovic avait quitté Israël et l’Hapoël Eilat pour le Limoges CSP, conscient que l’appel de Bogdan Tanjevic pour rejoindre une des meilleures équipes d’Europe était « une opportunité unique à ne pas rater ». En mai, quand la possibilité de rejoindre la France s’est matérialisée, le technicien de 53 ans n’a pas vraiment hésité, même si sa motivation était différente. « Ce passage à Limoges (deux saisons et demie) n’a pas été l’élément essentiel de ma venue », débute-t-il. « Simplement, après sept ans en Turquie, j’avais cette envie de changement, de découvrir autre chose, un nouveau championnat. Quand tu sens un peu trop le confort dans ton travail, ce n’est jamais bon. Il faut toujours trouver un nouveau challenge, qui te pousse, te permet de te surpasser. »

Désormais obligé de jongler avec une nouvelle langue (le français), alors qu’il maîtrise le bosnien, l’anglais, l’espagnol et le turc, Nenad Markovic a vite pris ses marques dans sa nouvelle vie dijonnaise, où sa capacité d’adaptation éprouvée au fil de ses expériences passées est précieuse, tel le caméléon qui s’adapte à son environnement. « C’est une très belle ville. Avec ma femme (ses deux filles ont intégré une école, et prennent des cours de français une ou deux fois par semaine), on habite près du centre piéton. Ici, on peut vite trouver un restaurant, un endroit pour se détendre, pour boire un verre de vin, et couper un peu du basket », apprécie-t-il.

Fan de l’Atletico Madrid

Un intermède qui n’est jamais très long car la JDA et le ballon orange occupent une grande partie de sa vie. « Ma femme dit souvent que quand je ne joue pas, je visionne les matches de nos adversaires, ou je regarde des matches d’Euroligue comme Barcelone - Madrid, Fenerbahce - Efes », dévoile-t-il. « J’ai même arrêté de regarder le football, alors qu’avant, je regardais pas mal de matches de Ligue des champions. J’essaie de suivre l’Atletico Madrid car je les soutiens », complète l’entraîneur dijonnais, qui place l’état d’esprit comme priorité numéro 1 pour son groupe. « C’est très important de pouvoir choisir des joueurs avec la bonne mentalité. Que leur travail ne s’arrête pas quand ils sortent de l’entraînement », évoque Nenad Markovic. « Le joueur doit penser à ce qu’on lui a demandé, aux erreurs qu’il a pu commettre, et comment les corriger. Logiquement avec l’échange régulier, on obtient plus d’efforts et de concentration. J’ai été dans différents clubs, différentes ligues, et j’essaie d’avoir toujours cette même routine de travail. »

 

Pour le technicien, mesure et équilibre sont les deux clés de sa philosophie. « Il faut travailler toute l’année, ne pas se relâcher quand on commence à gagner, ni devenir fou quand on perd. L’alchimie dans l’équipe est essentielle, savoir qui sont vos joueurs majeurs, qui sont ceux en soutien. Chaque joueur est différent, il faut que chacun connaisse parfaitement son rôle, et le travail permet d’être un peu meilleur chaque jour. »

Avec ses dirigeants, quand il sent que la relation de confiance est rompue, il n’hésite pas à partir. Comme à Panionios en octobre 2009, où un dirigeant, de retour au club, lui avait posé un ultimatum impossible à accepter. Il était alors retourné à Sarajevo, où il avait mis sa vie de coach entre parenthèses pour accueillir au mieux son premier enfant.

La vie de coach est parfois difficile nerveusement, surtout quand les ingrédients que vous imaginiez à votre disposition ne sont pas tous présents. « Si vous voulez faire un gâteau au chocolat, il vous faut du chocolat. Si quelqu’un vous donne de la farine, des œufs et du sucre, vous réussirez à faire un gâteau, mais quel goût aura-t-il ? Tout sauf celui du chocolat », image-t-il. « On avait une situation où on jouait sans Sek Henry, sans Chase Simon et aussi à un moment sans Charles (Galliou), alors qu’en présaison Henry marquait parfois 25 points, Simon scorait aussi, et l’équipe s’était habituée à ce qui n’existait plus. C’était compliqué que tout arrive en même temps, mais j’ai toujours eu confiance. Je pensais que quand Chase reviendrait, ce serait déjà une autre histoire. »

« J’étais un peu en dépression »

Le technicien a fait le dos rond, attendant les retours. « Parfois ce qu’on produisait n’était vraiment pas beau, et le pire c’était pour moi, car j’étais le coach. J’étais un peu en dépression, mais on ne veut pas le montrer aux joueurs, il faut positiver. Ça a fonctionné sur certains matches comme Malaga (à domicile), où il nous manquait du monde. Certains ont montré qu’on pouvait compter sur eux […] Depuis qu’on a retrouvé notre effectif au complet, on a juste eu deux mauvais matches (à Ludwigsbourg, contre Bourg à domicile). On a parfois perdu, mais sans jamais montrer un mauvais visage. L’attitude et l’intensité ont toujours été bonnes. Parfois, ce n’est pas facile d’avoir les idées claires (dans une série négative), de garder le cap. On peut avoir la tentation de tout changer. Nous, on a juste continué à travailler tous ensemble. »

Perfectionniste, Nenad Markovic sait que la carrière de coach apporte des bonheurs instantanés, dont il faut profiter sur l’instant. « Comme le dit un de mes amis, quand tu gagnes tu ne peux pas célébrer car il y a un autre gros match dans deux jours. Et quand tu perds, tu ne peux pas pleurer, car il y a un autre match à préparer. C’est la vie qu’on a choisie, donc on ne peut pas se plaindre », conclut pragmatique le technicien, qui a choisi de se mettre en danger en quittant la Turquie. Au vu des trois premiers mois de l’année 2022 de la JDA, le natif de Doboj n’est pas loin d’avoir gagné son pari.

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(@prosper)
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Merci JLou ! 

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JLou
 JLou
(@jlou)
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Illustrious Member
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@prosper 

Avec plaisir 😉 

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(@lolofoirest59)
Famed Member
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Norris Cole a signé à Bourg. Sacré renfort pour la fin de saison. 

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(@lolofoirest59)
Inscription: Il y a 8 ans

Famed Member
Posts: 3730

Cole, Julien, Harris, Sheed et Benitez, c’est énorme sur les lignes arrières 😱

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Posts: 434
 lolo
(@lolo)
Honorable Member
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Il n y a pas une date limite pour le recrutement ?? 

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